Immunité – La maintenir, la renforcer

Voici quelques réflexions et informations glanées pendant le temps du confinement, en rapport avec les motifs qui vous ont amenés à pratiquer l’atelier de relaxation et à vous intéresser au domaine de la santé.

Les huiles essentielles

Une information importante : un nombre croissant d’hôpitaux adoptent les huiles essentielles comme outil de santé, en diffusion dans leurs salles de soins.

Certains avaient commencé avant la crise sanitaire :

• L’hôpital Saint-Nicolas d’Angers utilise l’orange douce, le lavandin et la citronnelle contre les insomnies et les angoisses des résidents les plus âgés.

• L’hôpital de Valenciennes a mis en place plus de 18 protocoles utilisant les huiles essentielles contre les douleurs (eucalyptus et Wintergreen), les hématomes (hélichryse italienne), les angoisses (marjolaine, lavande), etc. Les médecins parlent de « très bons résultats ».

• À quelques km de Lille, l’hôpital de Mouscron utilise les huiles essentielles de thym, de citron, ou encore d’eucalyptus pour apaiser les insomnies des patients.

• Je pourrais encore citer les hôpitaux de Douai, de Colmar, de La Rochelle-Ré-Aunis, le Centre Eugène Marquis de Rennes ou encore le CHU de l’île de la Réunion, tous adeptes des bienfaits des huiles.

• Plus loin de nous, la célèbre clinique américaine Vanderbilt diffuse des huiles essentielles dans ses couloirs. Sa direction affirme que le stress de son personnel soignant est passé de 41% à 3% seulement.

• On avait sous-estimé la puissance des huiles essentielles en diffusion
Ces hôpitaux estiment que les huiles essentielles, quand elles sont vaporisées dans l’air, ne constituent pas une sorte de désodorisant naturel. C’est plus que cela.
Elles améliorent tangiblement la santé de leurs patients.

L’université de Tottori au Japon est de cet avis, elle qui teste depuis plusieurs années les huiles essentielles contre la maladie d’Alzheimer. Ce centre a établi, dans une étude impliquant 128 malades, que deux diffusions quotidiennes d’huiles essentielles auraient des « effets positifs notables » sur la mémoire, le sommeil et la concentration.
La raison en est simple: les vapeurs d’huiles essentielles relaxent le système limbique, le siège de nos émotions.

Les odeurs envoûtantes du basilic fraîchement cueilli calment le cœur…
Le parfum exotique de l’eucalyptus diminue notre pression artérielle…
Le peps acidulé du citron ouvre nos voies respiratoires…

Notre stress s’estompe, ce qui a des effets bénéfiques sur notre cerveau et nos autres fonctions corporelles. Moisissures et staphylocoques éliminés. Intérêt pour les huiles essentielles diffusées, c’est que ce sont d’excellents antibactériens.

Le Pr Griffon, directeur du Laboratoire de Toxicologie de Paris, a étudié l’impact des huiles essentielles sur les microbes. Ses conclusions ont été publiées. Au bout d’une demi-heure seulement, les huiles diffusées éliminent toutes les moisissures et tous les staphylocoques de l’air. 

Au bout de 9 heures de diffusion, l’air est purifié de toutes les colonies bactériennes. Vous respirez donc un air 100% pur, équivalent à l’air de haute montagne…arès seulement une journée de diffusion !

Méfaits du confinement

Rester confiné chez soi, c’est très mauvais pour les poumons. Nous respirons constamment, sans nous en rendre compte, un air pollué par les gaz de cuisson, le dioxyde de carbone, les vernis, les peintures, les moquettes, les détergents et la javel.

Et là encore plusieurs études l’ont prouvé (j’imagine combien cela va vous sembler paradoxal!): l’air intérieur est jusqu’à 8 fois plus pollué que l’air extérieur.

Ouvrir la fenêtre renouvelle l’air mais l’effet ne durerait pas plus de deux heures. Sans compter que vous récupérez alors les émanations de la rue et des voitures.

Pourquoi les virus adorent l’air pollué (Je ne veux pas vous faire peur inutilement)

Mais sachez que, malheureusement, le coronavirus «adore» cet air intérieur pollué. Une étude de l’Université d’Harvard vient de paraître sur ce sujet. Elle montre que l’exposition aux particules fines de type PM2,5 fait grimper le taux de mortalité du virus, car ils s’attaquent tous les deux aux mêmes récepteurs dans les poumons.

Et quel est l’endroit contenant le plus de particules de ce type ? …
L’intérieur des maisons !

Les huiles essentielles ne détruisent pas les particules fines.

Mais elles combattent leurs effets inflammatoires, grâce à leurs composants: l’estragol, l’eugénol ou l’isoeugénol. Les chiffres cités par les chercheurs sont spectaculaires: les niveaux d’inflammation se trouveraient diminués de près de 96%. Attention, certains diffuseurs altèrent les huiles !

La chose à savoir absolument, c’est que tous les diffuseurs ne se valent pas. Si vous vous rendez sur Amazon pour comparer, vous trouverez 22 diffuseurs différents rien que sur la première page. Il y a en tout… 400 pages. Cela devient un casse-tête quand on sait que 4 technologies de diffuseurs sont proposées : la chaleur douce, la brumisation, la ventilation et la nébulisation.

Attention, certaines diffuseurs altèrent les huiles. Notamment ceux à chaleur douce.
C’est la technologie la plus répandue et… la plus inefficace. Car elle chauffe les huiles, et si vous vous y connaissez un peu en huiles essentielles, vous savez que la chaleur modifie et oxyde leurs molécules actives comme le d-limonène ou le linalol. Et donc qu’une huile chauffée, même à basse température, perd la majorité de ses vertus santé.
Il faut de préférence éviter les diffuseurs chauffants.

D’autres diffuseurs gardent intactes les huiles essentielles mais ne les diffusent pas efficacement dans l’air. Il y a des diffuseurs efficaces heureusement.

Pourquoi les diffuseurs augmenteraient les bienfaits santé des huiles ?

Ces derniers éclatent les huiles essentielles en minuscules gouttelettes avant de les propulser à grande vitesse dans l’air, sans nuire à leurs propriétés thérapeutiques. Ces micro-gouttelettes deviennent si fines qu’elles restent en suspension très longtemps: 50% seraient encore présentes 24 heures après la diffusion pour les modèles les plus performants.

La difficulté c’est bel et bien… de bien choisir. ….C’est un travail qui vous échoit si vous souhaitez un diffuseur.

Quelles huiles utiliser en diffuseur ?

Une fois que vous aurez fait votre choix, je vous recommande de débuter avec les 6-7 huiles suivantes, dont les effets sur la santé ont été documentés :

• La lavande fonctionne contre l’anxiété, les crises de panique et les bouffées de stress, selon une étude de 2015

• La menthe poivrée favoriserait la digestion et protégerait les intestins des infections microbiennes selon une étude de 2013

• Grâce à l’analyse de 29 études en 2009, des scientifiques américains ont démontré les vertus anti-dépressives du millepertuis. Une étude de 2016 menée dans un hôpital italien indique que la diffusion d’huiles essentielles permet de réduire la contamination microbienne

• Le géranium et le ravintsara augmenteraient la résistance de l’organisme aux infections

• En 2014, un chercheur français a mis en avant de bons résultats dans le soulagement des maux de ventre grâce à la diffusion d’eucalyptus radié.

Cependant comme je vous l’ai dit… choisissez bien votre diffuseur si vous voulez préserver les bienfaits de ces huiles. (Ces informations sont tirés d’une publication de santé alternative)

La relaxation

La relaxation aide notamment à gérer ses émotions.

Gérer ses émotions, à quoi ça sert ?

Il est intéressant de réfléchir à la régulation des émotions. Une phrase clé à se dire régulièrement est: Dans quel état est-ce que je veux me sentir?» «Comment est-ce que je peux y parvenir?»

Peut-être pourrions-nous prendre de grandes respirations ?

La respiration consciente est, telle l’ancre d’un bateau, notre «point zéro». Pratiquer quotidiennement des respirations en conscience améliore notre qualité de présence, à accepter les émotions et sentiments au fur et à mesure qu’ils se présentent et à ne pas être trop réactif ou submergé par eux.

Une autre stratégie efficace consiste à tout simplement ajuster notre façon de penser. C’est commode car nos pensées naissent dans notre tête, nous pouvons donc les changer à peu près n’importe quand et n’importe où.

Par exemple, lorsque nous voulons nous sentir moins anxieux, nous pouvons nous demander: «Y a-t-il un autre point de vue à propos de cette situation ?» Ou encore, nous pouvons nous dire intérieurement quelque chose de positif.

Une astuce intéressante dans ce domaine est de réfléchir à ce que vous pourriez dire à un ami proche ou à un être cher qui se sent inquiet ou anxieux. Énumérez 3 à 5 choses que vous pourriez dire à un ami qui se sent inquiet ou anxieux à propos du coronavirus. Maintenant, pouvez-vous appliquer ces mêmes stratégies à vous-même ?

Autres piliers vitaux pour réduire l’anxiété

Outre cette régulation émotionnelle qui peut être effective à tout moment ou la pratique de la méditation de pleine conscience, voici les 3 paramètres de vie à préserver:
• L’alimentation
• L’activité physique
• Le sommeil

L’alimentation

Elle permet à nos cellules grises de fonctionner de façon optimale, si nous nous nourrissions de bons nutriments. En revanche, il est démontré que la consommation de sucreries ou de mauvaises graisses, de par les toxines et l’hyperglycémie associée ont des conséquences néfastes sur l’humeur et les fonctions cognitives, notre façon de penser.Alors, peut-être vous demandez-vous quel lien faire avec la méditation?
Simplement en vous permettant ce petit exercice très simple.

Cette pratique est reconnue comme un moyen de limiter les compulsions alimentaires qui, on le sait, sont généralement associées à des désagréments émotionnels. Concrètement, il s’agit de choisir ses aliments en conscience en anticipant les repas, plutôt que de faire un «vite fait bien fait» sous le coup de la faim.

Ainsi vous avez plus de clarté mentale pour choisir des aliments santé et les bonnes associations.

En préparant votre repas, prenez le temps d’observer par exemple la forme de vos légumes et des fruits que vous avez choisis, comme si vous les découvriez pour la première fois; touchez le fruit, le légume pour en découvrir la texture, le modulé de leurs couleurs en la qualifiant avec des adjectifs. Vous entrez aussi dans le pouvoir évocateur des mots…

Comment est-ce coloré, doux, rugueux, mou, granuleux ? Y a-t-il une odeur associée lorsque vous épluchez la peau ? Puis si le cœur vous en dit, dressez votre plat en laissant œuvrer votre créativité, par exemple en dessinant un mandala…

Si vous avez des enfants, cette activité leur plaît énormément, tout comme le sourire du bonhomme sur la purée, les cheveux en salade, ou toute autre fantaisie !

L’art active le cerveau droit, c’est une forme de connexion à votre intuition qui amène à un état de réceptivité et de relaxation. Ensuite, lorsque le temps est venu de passer à table, prenez le temps d’observer les gens avec qui vous partagez le repas. Puis vous démarrez votre dégustation en observant votre mets et en observant vos réactions (pensées, salivation, gargouillis dans le ventre ?).

Ressentez les arômes qui vous parviennent aux narines, mastiquez entre 5 et 10 fois les trois premières bouchées. Prenez le temps de tous ces ressentis. Posez si vous voulez vos couverts après chacune des premières bouchées. Essayez de suivre le trajet des aliments de la bouche jusque dans l’œsophage par exemple. Cette pratique favorise la connexion à l’instant présent et une meilleure digestion.

L’activité physique

Quoi de mieux que des séances de sport quotidiennes pour garder la forme et canaliser votre énergie ? Yoga, taï-chi, ou qi-qong sont des pratiques encore qualifiées de «méditation en mouvement».

Même la marche ou … la danse peuvent être d’excellentes opportunités pour méditer !

Portez votre conscience sur vos gestes, les transitions, sur votre souffle, sur les sensations dans votre corps… Apprenez à respecter vos limites, ce qui aiguise également la «conscience du Soi», utile dans la vie de tous les jours.

Observez la qualité des sensations physiques à la fin de la pratique, et profitez-en pour clore votre séance par une assise silencieuse afin de développer vos qualités d’observateur intérieur.

Le sommeil

Essentiel pour régénérer nos fonctions cérébrales, restaurer l’équilibre dans nos neurotransmetteurs, le sommeil est comme une invitation au «lâcher-prise», à cette qualité d’abandon en confiance aux bras de Morphée.

Il peut être favorisé par des petits rituels synonymes de retour au calme, à la détente.
Par exemple, préparez-vous une tisane au goût réconfortant, et dégustez-la en conscience, depuis le bruit du versement de l’eau chaude dans votre tasse jusqu’à l’observation des sensations lors de la déglutition.

Si les pratiques d’auto-massages vous séduisent, de la même manière, en conscience, munissez-vous de votre crème préférée et offrez-vous un massage des pieds, des mains, en étant attentif aux sensations sur la peau.

Enfin, lorsque vous vous sentez prêt, ressentez la gratitude pour trois événements de votre journée en plaçant éventuellement votre main sur le cœur. Cette gymnastique inspirée de la psychologie positive peut vous permettre de préparer une belle nuit et un lendemain plus joyeux.

Si jamais vous vous réveillez en pleine nuit, un exercice de méditation en faisant un «balayage corporel» est extrêmement efficace pour vous aider à (re) trouver le sommeil.
Il suffit de déposer votre observation consciente avec curiosité depuis vos orteils jusqu’en haut de votre tête et de vous laisser bercer par votre souffle.

Voilà quelques astuces pour faire de ce confinement et ces suites une occasion d’entrer en relation intime avec vous-même. De cette qualité de présence découleront avec la pratique, d’autres bénéfices: la résilience et la compassion.

Voilà quelques idées que je vous soumets si cela peut vous être utile.

Prenez soin de vous, de vos proches et des moins proches et à bientôt !

Jean-Claude

Publié par Patrick

président de l'association

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